Sommaire
Płakowice, petit village dans le sud-ouest de la Pologne. Un train arrive à la station où descendent des groupes d’enfants nord-coréens avec leurs surveillants. Les Polonais qui les attendent à la gare sont aussi stressés que les arrivés. Personne ne sait comment se comporter, quoi dire et surtout dans quelle langue. Après quelques longs moments, un Coréen adulte commence à parler en russe, lingua franca dans les pays du bloc communiste. Les premiers mots de bienvenue sont échangés ce qui réchauffe l’ambiance.
Le contexte historique et géopolitique
En 1951, Kim Il-sung (1912-1994) a demandé à tous les pays d’alliance soviétique d’aider les enfants-victimes de la guerre de Corée. L’un d’eux ayant répondu à cet appel dramatique était la République populaire de Pologne. Entre 1200 et 1500 orphelins à l’âge entre 5 et 10 ans sont arrivés en Pologne et ont été installés en majorité au centre d’éducation à Płakowice. Il y avait également d’autres petits centres, un à Świder dans l’agglomération varsovienne et quelques-uns à Gołotczyzna dans la région centrale.
Le gouvernement polonais en geste de solidarité avec la Corée du Nord a condamné les États-Unis pour leur « impérialisme » et a déclaré qu’il fournirait une aide financière pour son allié. Le 2 juin 1951, Pologne a signé le contrat pour confirmer sa décision bien que la plupart des obligations aient été annulées en très peu de temps. (Levi, 2017, p. 735) Après la guerre, elle a aidé à reconstruire la Corée. La contribution des spécialistes polonais (avant tout des urbanistes, des ingénieurs, des mineurs ainsi que du personnel sanitaire comme des médecins et des infirmiers), envoyés directement sur place, était particulièrement remarquable dans les villes de Pyongyang (평양), d’Anju (안주) et de Chongjin (청진). En 1982, les autorités nord-coréennes ont envoyé 3000 tonnes de blé en Pologne en remerciement pour l’aide reçue. Deux ans plus tard, une délégation d’Otwock, ville voisine de Świder, est allée en Corée du Nord. C’est la seule ville polonaise dont le nom ait été commémoré sur l’une « des plaques d’amitiés municipales », exposées sur la tour du Juche à Pyongyang. On peut y retrouver aussi Nice, deuxième ville de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. (Calley, 2019, page inconnue)
Le centre de Płakowice a été aménagé dans un ancien château allemand et dans les bâtiments voisins. À noter que Płakowice se trouve en Basse-Silésie, région donnée à la Pologne pour récompenser ses pertes territoriales à l’Est après la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) ainsi que pour créer une source de nouveaux conflits entre l’Allemagne et la Pologne. Cette région, germanisée au Moyen Âge et au cours des siècles suivants, n’a jamais été native pour la culture polonaise mis à part quelques communautés à de certaines périodes. En conséquence, les Polonais se sentaient autant étrangers que les Coréens dans cet endroit mais pour d’autres raisons culturelles.
L’adaptation
Les petites filles coréennes dorment… ou prétendent qu’elles dorment. Le commissaire leur a dit : « le pays fraternel, la Pologne ; un ami de Staline et Staline un ami du Dirigeant Suprême. Tout le monde fait des efforts pour notre nation. Pas de questions, silence. Apprendre et travailler ». (Krysowata, 2013, p. 93)
Au début, les enfants avaient peur et se méfiaient beaucoup. Cela est compréhensible car l’expérience de la guerre avait laissé son empreinte sur leurs esprits. En plus, ils ont été éduqués d’une façon rigide où il n’y avait pas d’espace pour l’intimité, la tendresse et la vie sans soucis. La désobéissance était sévèrement punie par leurs surveillants, sans aucune considération pour l’âge des enfants.
Néanmoins, au fil du temps la situation a commencé à s’améliorer. Les raisons, triviales mais les plus importantes, étaient de bonnes conditions de logement (des lits propres, des repas nutritifs, de jolis vêtements neufs, le bon air en bordure de forêt), la possibilité de fréquenter l’école et de partir en vacances ainsi que le fait d’être bien soigné par les enseignants polonais dans les centres d’éducation.
Le 4 juillet 1956, Kim Il-sung a visité le petit centre à Świder. Il voulait vérifier comment les enfants coréens étaient traités et annoncer aussi leur retour en Corée dans l’avenir pour qu’ils puissent rebâtir leur patrie. Une plaque commémorative bilingue, accrochée sur le mur rappelle à présent : « W tym domu żyliśmy radośnie w latach 1951-1959. Wiecznie będziemy pamiętać matczyną opiekę narodu polskiego. » ce qui veut dire « Nous vivions joyeusement dans cette maison dans les années 1951-1959. Nous nous souvenons éternellement du soin maternel de la nation polonaise. »
L’un des problèmes dans la communication était évidemment la langue. À cette époque-là, il n’existait aucun dictionnaire coréen-polonais ou polonais-coréen, disponible en Pologne, et de même en Corée. Il fallait trouver des méthodes bilingues pour apprendre le vocabulaire basique. Cependant, les moyens les plus simples, voire « primitifs » donnaient l’impression d’être les plus efficaces :
- Moi-Cela – elle a répété son nom et a souri. – Et toi ? – elle lui a adressé, peut-être parce qu’elle était la plus grande dans son groupe et d’autres filles la respectaient beaucoup.
- Moi-cela – la fille a répété comme un écho et a souri aussi.
Elle a pensé que ça voulait dire quelque chose agréable, par exemple : c’est bon ? C’est bon.
- Non. Moi-Cela – la Polonaise a répété encore une fois, très lentement. – Et toi ?
- Non-moi-cela-et-toi – elle a fait oui de la tête.
La Polonaise a explosé de rire et toutes les filles d’après elle. Mais elle a recommencé de nouveau.
- Moi Cela – elle a indiqué du doigt soi-même et a clairement répété : – Moi, moi, moi – se frappant contre sa poitrine. Et ensuite encore une fois : – Moi Cela. Et toi ? – elle a indiqué du doigt la fille. – Toi, toi, toi. – puis, elle a touché la fille.
- Toi.
- Non. Toi ! Moi – elle a arrêté et indiqué du doigt soi-même – Cela. Et toi ? – elle a montré sur la fille. – Moi Cela, et toi ? – elle a répété de nouveau montrant sur soi-même et sur la fille.
- Moi Kim Ki Dok.
(Krysowata, 2013, p. 95)
Une fille Kim Ki-dok
Kim Ki-dok (김키덕, 1942-1955), Nord-Coréenne venue avec d’autres orphelins en Pologne en 1953, était gravement malade. Elle avait le purpura, maladie qui provoque des hémorragies internes fortes ce qui exige des transfusions de sang fréquentes.
La fille avait été envoyée à l’hôpital où travaillait Tadeusz Partyka, médecin polonais. Sa venue lui a donné le coup de foudre, il a décidé de la guérir à tout prix. D’après les témoignages de ses amis et de sa famille, Kim Ki-dok est devenue particulièrement importante pour lui comme patiente. Sa collègue de travail, Lusia Wysocka rappelle :
Il luttait comme un fou pour la sauver. Il restait à l’hôpital toute la journée que ce soit nécessaire ou pas. Il faisait les transfusions lui-même. Il cherchait des donneurs de sang, il courait après eux, il était au téléphone. Il notait tout dans son petit cahier. (Krysowata, 2013, p. 17)
À son tour une autre collègue, Danuta Biedrawa, raconte :
Il allait la voir à l’hôpital de plus en plus souvent, même si personne ne l’avait appelé. Il parlait d’elle sans cesse : qu’elle était une fille pauvre et exceptionnelle. Il a même essayé de dessiner son portrait. Je me souviens qu’il déchirait après toutes ces esquisses-là parce qu’elles ne lui plaisaient pas. Ensuite, il dessinait des motifs coréens, des arbres… Et il écrivait. (Krysowata, 2013, p. 20)
Tadeusz Partyka a même écrit quelques poèmes, inspirés par sa patiente, où le motif des transfusions apparaît ainsi que certaines notes coréennes résonnant au fond (Krysowata, 2013, p. 15 ; 29-30 ; 36-37) :
UWERTURA
Kim-Ki-dok
Kim-Ki-dok
Krew
…i może słowa są niepotrzebne –
Leniwie tworzą się krople
na szklanym lejku
i płyną
Tak chciałbym dać im siłę
wielką.
Trzeba kropli czerwonych tysiące
Kito.
…a w lipcu –
nad polską Odrą słońce świeci,
zwykła jest zieleń drzew
Koreańska Mała Dziewczynko.
L’OUVERTURE
Kim-Ki-dok
Kim-Ki-dok
Le sang
…peut-être les mots sont inutiles –
Des gouttes se créent paresseusement
sur l’entonnoir en verre
et elles coulent
J’aimerais tellement leur donner une puissance
énorme.
Il y a besoin des milliers de gouttes rouges
Kita.*
…et en juillet –
le soleil brille au bord de l’Oder,**
le vert des arbres est ordinaire
Petite Fille Coréenne.***
*Kita – Kim Ki-dok a été surnommée Kita par le médecin.
**L’Oder – le fleuve qui traverse la région de Basse-Silésie et qui remonte en longueur de la frontière entre l’Allemagne et la Pologne jusqu’à la Mer Baltique au niveau de la ville de Szczecin.
***L’auteur a utilisé le vocatif dans cette ligne ce qui est intraduisible en français où la déclinaison n’existe pas : « Koreańska Mała Dziewczynko ». Le vocatif est le cas en latin et en polonais qui permet de s’adresser à la personne d’une façon plus gentille et respectueuse. En fonction des circonstances, il peut exprimer également une certaine familiarité.
Dziś było znowu źle.
Już źle całkiem.
I dziś wołała
(cała jest bólem)
omoni… omoni
mamo.
Stałem nad nią jak
Ojczym.
Myśl wracała… o śmierci.
Znowu
to samo –
ile jeszcze żył będzie,
ile można przeciąć,
co potem?
Pomóż
Omoni
omoni
mamo.
Aujourd’hui, c’était mal de nouveau.
Mal complètement.
Et aujourd’hui elle criait
(elle est toute une douleur elle-même)
omoni… omoni
maman.
Je la regardais comme
un beau-père.
Une pensée revenait… à la mort.
Toujours
la même chose –
combien des veines y aura-t-il,
combien peut-il couper,
et quoi après?
Aide-nous
Omoni
omoni
maman.*
*Pareil que dans le poème précédent, le vocatif est intraduisible.
Le mot coréen omoni (어머니) qui apparaît dans ce poème, permet de s’adresser d’une façon formelle et respectueuse à la mère. Les Polonaises l’ont immédiatement appris. L’image d’un orphelin qui appelle sa mère est particulièrement bouleversant.
Tu nie trzeba Gałczyńskiego ani Staffa.
Tu tylko dużo serca bez profesorskich urlopów
A może jeszcze jest rada.
Bo cóż ja wiem? Co może doktor Ludmiła?
Błąkamy się
A Kita?
Kito mała i z nami jesteś sama.
Urlopy kończą się pierwszego września, to jeszcze długo.
A może wy lepiej wiecie, że śmierć?
Jeżeli tak, to po co codziennie większy dawać ból?
Mówcie bez obaw, ja nie jestem koreańska ambasada.
Kochamy ją bardzo.
Jeżeli śmierć być musi, to jak?
Krwi nie przetaczać?
On n’a pas besoin de Gałczyński* ni Staff**
On a besoin seulement d’un cœur énorme
sans les vacances des professeurs
Peut-être il y a une solution.
Mais quoi sais-je ? La docteur Ludmiła, qu’est-ce qu’elle peut faire ?
On vagabonde
Et Kita ?
Petite Kita,*** tu es toute seule même avec nous.
Les vacances se finissent le premier septembre, c’est dans très longtemps.
Peut-être vous savez mieux que c’est la mort ?
Si c’est le cas, pourquoi causer une douleur plus grande tous les jours ?
Dites sans crainte, moi, je ne suis pas l’ambassade de la Corée.
Nous l’aimons beaucoup.
Si la mort doit venir, comment alors ?
Pas de transfusions du sang ?
*Konstanty Ildefons Gałczyński (1905-1953) – poète polonais, connu surtout grâce à ses œuvres paradramatiques.
**Leopold Staff (1878-1957) – poète polonais très connu. Il traduisait aussi les œuvres de la littérature française, italienne, allemande, grecque et latine en polonais.
****Pareil que dans les poèmes précédents, le vocatif est intraduisible.
Une commentaire à toute les traductions des poème ci-dessus : les rimes dans les versions françaises n’ont pas été créées délibérément. Elles restent seulement une conséquence naturelle du côté mélodique de la langue française. Dans les versions originelles, les rimes n’existent pas.
Tous les poèmes ont été traduits du polonais en français par Maria Dudek.
Malheureusement, malgré tous les efforts de Partyka et d’autres membres du personnel, l’organisme de Kim Ki-dok n’a pas tenu. Le 20 septembre 1955 elle est morte à l’âge de treize ans. Sa cérémonie funéraire a été célébrée trois jours plus tard au Cimetière Osobowice à Wrocław.
Entre deux républiques populaires
La présence du centre pour les orphelins nord-coréens était l’un des éléments des relations bilatérales entre la Corée du Nord et la Pologne dans les années 1950, affaiblies dans les décennies suivantes en fonction des changements dans le bloc communiste. Tous les enfants sont rentrés en Corée avant 1960.
Jo Song-mu (조송무), l’un des enfants accueillis en Pologne, après son retour en Corée, a contribué à l’établissement et au développement de la faculté de la langue polonaise à l’Université de Pyongyang ainsi que de la Société de l’Amitié polono-coréenne. En 2009, Jo Song-mu a été honoré avec le diplôme du ministre des affaires étrangères polonais pour son engagement dans la promotion de la Pologne au niveau international. (Levi, 2017, p. 738)
L’échange culturel était assez animé. Des ensembles artistiques différents venaient en Pologne pour performer le répertoire classique et moderne socialiste. Le 7 août 1951, L’Ensemble vocal et de danse de la République populaire démocratique de Corée a présenté un programme avec les pièces suivantes : Cantate à Staline par Alexandre Vassilievitch Aleksandrov (Александр Васильевич Александров), Chant du général Kim Il-sung par Kim Won-gyun (김원균) et La Fleuve Amnok par Kim Ok-sen (킴옼센).En janvier 1952, Henryk Korotyński, auteur du livre Dziesięć tygodni w Korei (en français : Dix semaines en Corée) a organisé un spectacle sous le titre W podziemnym teatrze Phenianu (en français : Au théâtre clandestin de Phenian). Au mois d’avril, un conte coréen Les frères a été mis en scène au théâtre pour les enfants à Będzin.
L’histoire à redécouvrir
Chu Sang-mi (추상미), réalisatrice et actrice sud-coréenne contemporaine a redécouvert l’histoire des orphelins nord-coréens. Elle est venue en Pologne pour faire ses recherches et reconstruire cet épisode particulier dans les relations entre deux cultures. En 2018, elle a réalisé un documentaire, basé sur son voyage, qui présente la vie des petits Coréens et petites Coréennes à Płakowice. C’est Pollandeuro gan aideul (« 폴란드로 간 아이들 », en anglais : Children Gone to Poland ; en français : Les enfants partis en Pologne). La réalisatrice remarque : « Ce film raconte une vraie histoire secrète, presque inconnue dans notre société. Nous sommes allés en Pologne pour faire une interview avec les anciens enseignants. J’ai décidé de réaliser ce documentaire pour partager des témoignages vivants et l’amour des enseignants qui se souviennent toujours des enfants. » (The Kukmin Daily, 2018)
C’est une histoire extraordinaire : deux pays tellement différents et éloignés, mais avec des expériences historiques similaires, ils se rapprochent « grâce » à une tragédie. On pourrait analyser le côté politique, la propagande socialiste, l’intérêt économique etc. Mais sont-ils vraiment nécessaires pour parler de l’amitié, de l’amour et du jeong (정), ce lien qui peut unir deux êtres d’une façon mutuelle et affectueuse ? Les relations que les Coréens avaient créées avec le Polonais étaient de vraies relations humaines. Il y avait certainement des sourires, des larmes, des malentendus (surtout linguistiques), des câlins, des jeux et d’autres gestes et actes inséparables de la vie. C’est encore une autre preuve que le cœur se caractérise par la plus belle désobéissance du monde entier.
Bibliographie et webographie :
Les informations présentées dans cet article viennent avant tout du reportage polonais de Jolanta Krysowata publié en 2013 à Varsovie sous le titre Skrzydło anioła. Historia tajnego ośrodka dla koreańskich sierot (en français : L’aile d’un ange. L’histoire du centre secret pour les orphelins coréens).
Calley Roy (2019). Look with Your Eyes and Tell the World: The Unreported North Korea. Amberley Publishing.
Krysowata Jolanta (2013). Skrzydło anioła. Historia tajnego ośrodka dla koreańskich sierot. Warszawa : Świat Książki. En français : L’aile d’un ange. L’histoire du centre secret pour les orphelins coréens.
Levi Nicolas (2017). Zarys historii stosunków między Polską a Koreańską Republiką Ludowo-Demokratyczną (1948–1974) En : (2017) Kwartalnik Historyczny, Rocznik CXXIV, p. 733-752. En français : L’histoire des relations entre la Pologne et la République populaire démocratique de Corée (1948-1974). In : Bulletin historique trimestriel.
Osiński Zbigniew (2008). Polskie kontakty teatralne z Orientem w XX wieku – Kronika. Gdańsk : Słowo / obraz / terytoria. En polonais : Les relations du théâtre polonais avec les théâtres orientaux au XXème siècle – Registre.
(2018) Preview Screening: “The Children Gone to Poland” by Chu Sang-mi. En : The Kukmin Daily, 21.10.2018. En français : L’avant-première : “Les enfants sont partis en Pologne” par Chu Sang-mi.
Les illustrations :
ill. 1. Carte de Pologne : Płakowice
ill. 2. Château de Płakowice dans les années 1950
(Krysowata, 2013, supplément illustré)
ill. 3. Château de Płakowice aujourd’hui
https://www.polskieszlaki.pl/palac-w-plakowicach.htm, 1.05.2020
ill. 4. La première année scolaire 1953/1954, Płakowice
(Krysowata, 2013, supplément illustré)
ill. 5. L’excursion à la ville de Wrocław, 1955
(Krysowata, 2013, supplément illustré)
ill. 6. Kim Il-Sung pendant sa visite à Świder, le 4 juillet 1956
http://www.turystycznyotwock.pl/pl/4-dom-dziecka-przy-ul-komunardow, 30.04.2020
ill. 7. L’obélisque de l’amitié polono-nord-coréenne, 1959, Otwock. Il est écrit
verticalement : « PRZYJAŹŃ » ce qui signifie en polonais « l’amitié ». © Maria Dudek
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ill. 8. L’obélisque de l’amitié polono-nord-coréenne, 1959, Otwock. Il est écrit
verticalement en coréen : « 조선 » (Joseon), le nom que la Corée du Nord utilise
officiellement. © Maria Dudek
ill. 9. L’obélisque de l’amitié polono-nord-coréenne, 1959, Otwock. Il est écrit sur la
base du monument en coréen (l’inscription est peu lisible à cause de mauvais état du
monument) : « 쏘쁠보 쏘보 학원 조선 고아 일동 1959-06-10 » (Ssoppeulbo ssobo
hagwon joseon goa ildong) ce qui signifie « L’École publique pour les orphelins de
Joseon de la ville de Soplicowo, 10.06.1959 ». Soplicowo était un petit village voisin
qui fait partie de la ville d’Otwock aujourd’hui, pareil que Świder. © Maria Dudek
ill. 10. L’obélisque de l’amitié polono-nord-coréenne, 1959, Otwock. Il est écrit sur la
base du monument en polonais : « Niech rozkwita solidarność proletariacka i
wieczna przyjaźń łącząca narody Korei i Polski » ce qui signifie « Que fleurisse la
solidarité prolétaire et l’amitié éternelle qui unit les nations coréenne et polonaise » ©
Maria Dudek
ill. 11. Les enfants coréens avec l’un de leurs surveillants. Au fil du temps, les Coréens se sentaient de plus en plus à l’aise et se permettaient des gestes de tendresse, Płakowice
(Krysowata, 2013, supplément illustré)
ill. 12. Le registre des transfusions de sang ; dans la colonne de droite, le nom de Kim Ki-dok apparaît fréquemment
(Krysowata, 2013, p. 18)
ill. 13. En haut : poème L’ouverture (Uwertura), Tadeusz Partyka, texte dactylographié. En bas : graphique avec le mot « transfusions » imprimé dessus, Tadeusz Partyka
(Krysowata, 2013, p. 15)
ill. 14. Tadeusz Partyka dans la station de transfusion sanguine à Wrocław, les années 1970
https://www.wroclaw.pl/portal/wroclawskie-centrum-krwiodawstwa-ma-juz-70-lat, 30.04.2020
ill. 15. La cérémonie funéraire de Kim Ki-dok, le 23 septembre 1955, Cimetière Osobowice, Wrocław
(Krysowata, 2013, supplément illustré)
ill. 16. Plaque funéraire de Kim Ki-dok. Il est écrit dessus : « 김키덕 / Kim Ki-DOK / elle a vécu 13 ans / elle est morte le 20.IX.1955 » (le deuxième syllabogramme coréen est peu lisible), Cimetière Osobowice, Wrocław
(Krysowata, 2013, supplément illustré)
ill. 17. La danse La Mère de la Corée, performance de L’Ensemble vocal et de danse de la République populaire démocratique de Corée, le 7 août 1951, Warszawa (Varsovie)
(Osiński, 2008, p. 73)
ill. 18. L’affiche du documentaire Children Gone To Poland (« 폴란드로 간 아이들 » Pollandeuro gan aideul ; en français : Les enfants partis en Pologne), 2018
ill. 19. La couverture du livre Skrzydło anioła. Historia tajnego ośrodka dla koreańskich sierot (en français : L’aile d’un ange. L’histoire du centre secret pour les orphelins coréens) par Jolanta Krysowata
https://lubimyczytac.pl/ksiazka/197080/skrzydlo-aniola, 30.04.2020
étudiant en design graphique et design industriel, passionné par la Corée sur toutes ses formes. et nous vous faisons découvrir ce pays merveilleux et sa culture chaque semaine.
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