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Remontons le temps. Dans les années 1990, vous avez de l’argent à investir dans un pays étranger encore peu, voire pas du tout influencé par le commerce internationale. Et là, d’un seul coup, on vous apprend que le pays « est une dictature communiste » et qu’il vaut mieux fuir, que vous gaspilleriez votre argents pour rien, qu’il y a plus rien à faire dans ce pays. Vous renoncez donc àcette folle entreprise que d’investir en chine et 30 ans plus tard vous vous en mordez encore des doigts de ne pas avoir su vous écouter en investissant dans ce pays.
Aujourd’hui, il en est de même pour la Corée du Nord et d’investir en Corée du Nord.
Investir en Corée du Nord
L’instant où il devient très intéressant pour les entreprises, ou même les investisseurs, business angel d’investir en Corée du Nord peut venir soudainement. Et si pour le gouvernement sud-coréen il était déjà très intéressant d’investir dans son pays jumeaux du nord ?
Depuis la rencontre entre Moon Jae-in (문재인) et Kim Jong-un (김정은) le jeudi 20 septembre 2018 (avec une visite de trois jours en Corée du Nord), le gouvernement de Moon Jae-in ferait pression sur Lee Jae-yong (이재용), l’héritier du conglomérat Samsung, pour que celui-ci mette au point un ambitieux plan d’investissement en Corée du Nord. Mais Samsung n’est pas le seul géant coréen à « subir» des pressions du gouvernement pour se rapprocher du frère nordique. Ce n’est pas non plus la première fois qu’un groupe sud-coréen va investir en Corée du Nord.
L’investisseur visionnaire ?
La photo de gauche est un complexe touristique et projets intercoréens, l’un des plus important. Pyongyang a l’intention de transformer l’emblématique station balnéaire du mont Kumgang en une destination touristique internationale.
Chung Ju-yung (정주영, 1915-2001), fondateur du groupe Hyundai, a été l’un des promoteurs de la coopération économique entre les deux pays et s’est rendu à plusieurs reprises à Pyongyang de 1998 à 2000 pour rencontrer Kim Jong-il (김정일, 1941-2011).
À l’ère de la « politique du soleil » (1998 à 2008), Séoul a adopté une attitude de réconciliation envers Pyongyang: Hyundai a injecté des centaines de millions de dollars à travers la création d’une filiale Hyundai Asan pour attirer les touristes coréens à la station du mont Kumgang.
Mais lorsqu’un soldat nord-coréen a abattu et tué une femme sud-coréenne qui s’est égarée en 2008, l’aventure a pris fin brutalement. Le président de Hyundai Asan, Chung Mong-Hun s’était suicidé en 2003 en se jetant du 12ème étage du siège de sa société dans le centre de Séoul. Par la suite, Séoul a autorisé le 27 décembre 2011 la nouvelle présidente du groupe Hyun Jung-eun a se rendre en Corée du Nord.
Aujourd’hui, la Corée du Nord est le dernier pays encore épargné par les investisseurs étrangers. Un pays de 25 millions d’habitants, avec un très fort potentiels économiques et surtout intellectuels. Parvenir à concevoir un arsenal nucléaire, malgré des sanctions économiques et un refuit de transfer de technologies de la part des pays développés, reste toujour aujourd’hui une preuves de la débrouillardise et des efforts de développement du pays.
Quel Investisseur en Corée du Nord ?
Pour son développement la Corée du Nord recherche des investissements et des compétences bien particuliers. Elle le sait si ces besoins sont satisfait, cella lui permettra a tres long terme de rivaliser avec d’autres pays voisins :
- Les partenaires commerciaux en RPDC recherchent des investisseurs et des entreprises étrangère.
- Ils ont besoin de technologies et d’investissements étrangers pour développer leurs activités.
- Ils ont un grand potentiel de marché.
- Les Coréens sont travailleurs et désireux d’apprendre par le travail.
- Faible coût des employés de 50 à 180 $ par mois (ce qui est largement en dessous du salaire mensuel médian 1 135$ soit 1 040,9€).
Défis et problèmes des investisseurs
- La situation peut soudainement changer ce qui n’est pas propice à de gros investissements.
- Les sanctions économiques signifient que les banques ne voudront pas coopérer avec vous. Vous pourriez avoir des problèmes juridiques pour investir en Corée du Nord.
- Sanctions économiques et on ne sait pas quand le changement se produira. Il pourrait s’agir d’un changement soudain ou d’un processus.
- Problème pour retirer de l’argent de la RPDC – Egyptian Orascom, qui a investi dans Koryo Link
- coupés du système bancaire mondial. Il est impossible d’effectuer un transfert
Sources
https://www.24heures.ch/pyongyang-veut-reamenager-un-complexe-touristique-emblematique-970896574761
https://www.challenges.fr/economie/seoul-autorise-la-presidente-de-hyundai-a-se-rendre-en-coree-du-nord_604896
étudiant en design graphique et design industriel, passionné par la Corée sur toutes ses formes. et nous vous faisons découvrir ce pays merveilleux et sa culture chaque semaine.