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Si je vous disait que aujourd’hui nous partons à nouveau à la découverte d’une histoire de la Corée, mais qui c’est avérer si speciale, et incroyable, quelle a inspirer un filme a succes. Un peut a l’image de Squig Game qui c’est sous une autre forme produit en Corée du sud en 1980. L’affaire Inhwa, c’est le nom que porte l’affaire ayant iinspirer le filme. Réalisé par Hwang Dong-hyuk et sorti en 2011.
Le réalisateur coréen a basé le film Silenced (ou Dogani 도가니 en coréen) sur des événements réels qui se sont déroulés dans les années 2000 à l’école pour enfants sourds de Gwangju Inhwa.
le film suit le personnage de Kang In-ho, un professeur d’art qui découvre que ses élèves sont victimes d’abus sexuels systématiques de la part du personnel éducatif et de la direction de l’école.
La publication du roman The Crucible par Gong Ji-young en 2009, qui s’inspire de ces événements, a joué un rôle crucial dans la sensibilisation du public. Le film Silenced, sorti en 2011, a attiré plus de 4,7 millions de spectateurs, provoquant une indignation massive et un appel à des réformes juridiques.En réponse à cette pression, le parlement sud-coréen a adopté le Dogani Bill en octobre 2011, qui a aboli le délai de prescription pour les crimes sexuels contre les enfants et les personnes handicapées, et a augmenté les peines maximales pour ces crimes.
L’affaire Inhwa
L’intrigue du film est inspirée de l’affaire Inhwa (인화교), où des abus sexuels sont signalés à un centre d’aide aux enfants victimes. L’affaire Inhwa, qui a eu lieu à l’école pour enfants sourds de Gwangju, en Corée du Sud, est l’un des cas d’abus les plus choquants et médiatisés de l’histoire récente du pays.
Malgré des preuves et des témoignages, les autorités ont initialement ignoré les plaintes. Ce n’est qu’après la publication d’un livre sur l’affaire, deux ans plus tard, que le sujet a été largement médiatisé. Le film met en lumière comme dans la majoriter des productions célebre Coréennes, la corruption et l’inefficacité du système judiciaire, illustrant comment les puissants peuvent intimider les plus vulnérables.
Découverte des abus
Plusieurs témoignages d’anciens élèves et d’enseignants ont confirmé les abus en 2005. Mais initialement, un nouvel enseignant arrivant dans cette école constituée de 72 élèves sourds a lancé l’alerte. Des membres du personnel ont soumis les victimes, souvent incapables de se défendre en raison de leur handicap, à des violences physiques et sexuelles.
Un agent administratif aurait fait des attouchements à un étudiant de 22 ans. Un agent travaillant dans l’école aurait violé deux jeunes garçons de 7 et 9 ans; de plus il aurait embrassé une fille de 9 ans. Les enquêtes initiales ont été entravées par la corruption et l’inefficacité du système judiciaire, avec des peines souvent légères pour les coupables.
Selon l’Office de l’Éducation de la ville de Gwangju et le Comité de lutte contre les violences sexuelles de l’école Inhwa, un élève de 2e année de collège de l’école Inhwa a agressé sexuellement deux élèves filles de la même année pendant les Jeux nationaux pour étudiants handicapés qui se sont tenus à Daejeon (대전) du 17 au 20 mai 2010 pendant 4 jours et 3 nuits. L’affaire a été transférée au service d’enquête sur les violences sexuelles de la police de Gwangju.
Selon les résultats de l’enquête de la police, l’élève agresseur a violé ou agressé sexuellement les deux élèves filles à trois et quatre reprises respectivement dans le dortoir de l’école Inhwa, entre la mi-avril et le début mai.
ça recommence
Cependant, la réaction de l’Office de l’Éducation et de la mairie face à cet incident de l’affaire Inhwa survenu 5 ans après celui de 2005 à l’école Inhwa a été tiède. Le représentant du Comité de lutte contre les violences sexuelles de l’école Inhwa, Kim Yong-mok, a déclaré que « bien que l’incident de 2010 soit la suite de celui de 2005, l’école a refusé une enquête conjointe public-privé et les autorités comme l’Office de l’Éducation et la mairie sont restées passives, empêchant une véritable enquête sur les faits ».
Aucun enseignant n’a été puni ou sanctionné pour cet incident. L’Office de l’Éducation de la ville de Gwangju s’est contenté de se renseigner sur l’incident à travers les rapports de l’école, qui serait potentiellement responsable. En réalité, le nombre de victimes connu par le Comité est différent de celui connu par l’école et l’Office de l’Éducation.
Selon Kim Yong-mok, le même élève a également agressé sexuellement une autre élève de 2e année de collège à l’époque, portant le total des victimes de l’incident de 2010 à 3 personnes. L’une des victimes a aussi déclaré qu’un ancien professeur principal, M. Jeon, l’avait agressée à deux reprises en 2005-2006.
M. Jeon avait déjà été dénoncé en 2000 pour avoir agressé sexuellement une élève de 6e primaire, mais avait été relaxé par la justice au motif que la victime n’était pas dans l’incapacité de se défendre. Il enseigne toujours à l’école Inhwa, tout comme le proviseur adjoint et le directeur des élèves de l’époque, soupçonnés d’avoir participé à la dissimulation des preuves.
Le pasteur Kim Yong-mok pense qu’il peut y avoir d’autres victimes non encore révélées à l’école Inhwa, et qu’un examen global de la situation est nécessaire pour protéger les élèves.
Une ré-investigation de l’affaire
Une équipe de 15 personnes (5 détectives de l’unité d’enquête criminelle et 10 agents de la police locale) a mené une ré-investigation pour essayer d’obtenir des informations sur les possibles tentatives de pressions. Cette équipe cherchait à savoir si la mairie de Gwangju, le district, les bureaux de l’éducation et d’autres agences gouvernementales avaient peut-être subi des pressions. Elle enquêtait également sur la possibilité que ces entités aient tenté de dissuader le plus de personnes possible de dire la vérité sur ces agressions, voire qu’elles aient caché certaines agressions. Pendant les ré-investigations, la police a arrêté les professeurs.
Fermeture de l’ecole
En novembre 2011, suite à la vague de colère publique, les autorités ont officiellement fermé l’école Inhwa. Les répercussions de l’affaire ont également conduit à des réformes dans le système éducatif et judiciaire sud-coréen. Ces reformes visait à mieux protéger les droits des personnes handicapées.
L’impacte
Silenced a eu un impact significatif, provoquant une prise de conscience sociale en Corée du Sud sur les abus sexuels et la protection des enfants. La représentation graphique des violences subies par les élèves a profondément touché le public, suscitant colère et indignation. Le film a également conduit à des discussions sur la nécessité de réformes dans le système éducatif et judiciaire coréen.
Nous assistons toujour et encore ici a une caractereistique Coréenne propre, qui fait usage de ces tars, faiblesses de son histoire pour capitaliser dessus. Contre toutes attante cella fonctionne bien même a un niveau internationale.
Je vous recommande personnellement keulmadang qui a fait un très bon article sur le sujet, et complementaire du notre.
étudiant en design graphique et design industriel, passionné par la Corée sur toutes ses formes. et nous vous faisons découvrir ce pays merveilleux et sa culture chaque semaine.