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Dans cet article nous parlerons de la poésie et des romans. On va essayer de présenter une grande romancière et poétesse coréenne du début du XXe siècle. Elle est considérée comme étant la première femme écrivain moderne de Corée, Kim Myeong-sun (김명순 ; hanja : 金明淳). Elle était connue sous le nom de Mangyangcho (망양초) et Tansil (탄실).
Née le 20 janvier 1896 à Pyongyang (평양) en plein air dynastie Joseon, d’une mère gisaeng et d’un père connu, et possède une fortune certaine, connue sous le nom de Kim Heui-gyeong (김희경).
Étant née hors mariage et ayant pour mère une courtisane, Kim Myeong-sun (김명순) va subir durant toute sa jeunesse des brimades de jeunes gens de son entourage.
Scolarisée à l’école de Pyongyang, elle va par la suite passer dans le secondaire dans une école de filles sur Séoul.
De la Corée au Japon
En 1912 ou 1913, Kim Myeong-sun (김명순) va quitter la Corée pour le Japon, suite à l’obtention de son diplôme. Et une fois au Pays du Soleil Levant, elle entre dans une école pour filles pour étudier la littérature moderne.
Suite aux difficultés qu’elle a pu rencontrer au Japon, elle quitte ce pays en 1915. De retour en Corée, elle va continuer ses études dans une école pour filles Sookmyung Women’s University (숙명여자대학교 Sungmyeong yeoja dae hakgyo).
Après deux diplômes validés, elle va commencer sa carrière d’auteure. En 1917, des auteurs de renommée vont être touchés par l’une de ses publications, une nouvelle pour le magazine Cheongchun (청춘 ; 靑春). Deux ans plus tard en 1919, Kim Myeong-sun (김명순) retournera étudier à Tokyo et se lie d’amitié avec d’autres écrivains coréens, et rejoint un cercle littéraire appelé Changjo (창조) qui voudrait dire « création ».
Aux noms de plume
À cet instant dans son histoire, elle va écrire sous divers noms de plume, emprunter diverses identités éditoriales pour s’autoriser plus de choses et avoir une plus grande liberté rédactionnelle. Elle écrit sous divers noms des pièces de théâtre, des nouvelles, des poèmes et travaille en parallèle comme journaliste.
Des publications majeures
En 1920, Kim Myeong-sun (김명순) va travailler pour un magazine féminin, Sin Yeoja (신여자 ; 新女子), qui a été fondé par la poétesse Kim Il-yeop (김일엽). Malheureusement, le magazine ne fera pas succès et cessera son édition au bout de trois mois. C’est un an plus tard en 1921 qu’elle va connaître l’une de ses années les plus productives : elle publiera de nombreux poèmes, et va traduire par la suite des nouvelles de l’écrivain américain, Edgar Allan Poe. Par ses traductions, mais aussi ses publications personnelles, elle va progressivement se positionner et parvenir à se faire un nom, une place parmi les plus grands.
À la fin des années 1920, elle s’essaie en tant qu’actrice et se lance dans le cinéma. Au cours de sa vie, Kim Myeong-sun (김명순) publiera plus de 170 ouvrages. Elle aura eu beaucoup de mal à se faire reconnaître du fait de ses discours féministes et anti-mariage. Toute sa vie, on lui reprochera le fait que sa mère était une courtisane.
Extinction d’une lueur
Avec des soucis financiers, une grosse dépression et un diagnostic de maladie mentale suite à une rupture douloureuse, l’année 1939 marque la publication de son dernier poème dans une revue littéraire. Elle s’éteindra douze ans plus tard, le 22 juin 1951 à Tokyo. Son talent, son œuvre ne sera reconnu que plusieurs décennies après sa mort. Mais aujourd’hui, elle est considérée comme étant la première femme écrivain moderne de Corée, et une femme iconique de poésie.
Œuvres
Romans et nouvelles
- 의문의 소녀 (Eimuneui sonyeo), Une fille mystérieuse (1917)
- 칠면조 (Chilmyeonjo), Dindon (1921)
- 돌아 볼 때 (Dora bol ttae), Se souvenir (1924)
- 탄실이와 주영이 (Tansilwa juyeongi), Tansil et Juyeong (1924)
- 꿈 묻는 날 밤 (Kkum munneun nal bam), La nuit porteuse de rêves (1925)
- 창궁, (hanja : 蒼穹, Changgung), La coupole du ciel (1925)
- 손님 (Sonnim), L’invité (1926)
- 나는 사랑한다 (Naneun saranghanda), J’aime (1926)
- 모르는 사람같이 (Moreuneun saramgachi), Comme un inconnu (1929)
- 고구려 성을 찾아서 (Goguryeo seongeul chajaseo), À la recherche du temple Goguryeo (1933)
- 거룩한 노래 (Georukhan norae), Chant sacré
- 동경, (憧憬, Donggyeong), Aspiration
- 석공의 노래 (Seokgongeui norae), Le chant d’un tailleur de pierre
- 시로 쓴 반생기 (Siro sseun bansaenggi), Mémoires en poésie de la moitié de ma vie
- 언니 오시는 길에 (Eonni osineun gire), Sur la route qu’emprunte ma sœur
- 옛날의 노래여 (Yennareui noraeyeo), Un chant d’autrefois
Recueil de poèmes
- 생명의 과실 (果實, Saengmyeongeui gwasil), Les fruits de la vie
- 애인의 선물 (Aeineui seonmul), Le cadeau de mon fiancé
étudiant en design graphique et design industriel, passionné par la Corée sur toutes ses formes. et nous vous faisons découvrir ce pays merveilleux et sa culture chaque semaine.
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