Sommaire
La révolution coréenne du 19 avril, également appelée la révolution d’avril ou le mouvement du 19 avril, était un soulèvement populaire en Corée du Sud en 1960. Les manifestations ont eu lieu du 11 au 26 avril 1960 et ont été dirigées par des groupes ouvriers et étudiants qui ont protesté contre le président Syngman Rhee (이승만), sa dictature et la Première République. La révolution a conduit à la diffusion de Rhee et a été considérée comme l’étincelle pour le mouvement démocratique en Corée du Sud
De bonnes raisons pour une manifestations
Les principales raisons de la révolution d’avril étaient le régime autocratique du président Syngman Rhee, la corruption, le recours à la violence contre l’opposition politique et le développement inégal de la Corée du Sud. Alors que pour l’époque le nord progresse et a une économie grandissantes. Les manifestations contre Rhee ont été lancées par des groupes d’étudiants et de travailleurs dans la ville portuaire de Masan (마산시), au sud-est du pays.
Le 11 avril 1960, à la suite de la découverte du corps d’un lycéen local qui avait été tué par la police lors de manifestations contre des élections truquées au mois de mars. Cette découverte a engendrer une plus grande mobilisation, et entraîna d’importantes manifestations d’étudiants à Séoul, qui ont été violemment réprimées. Le même jour, à 18 heures, une manifestation réunit 30 000 participants à Masan. Durant la nuit, deux personnes furent abattues par la police. Les étudiants allaient désormais prendre une part essentielle aux manifestations qui devaient causer la chute de Syngman Rhee. La révolution d’avril est importante car elle représente un renversement des normes culturelles coréennes. Elle représente une victoire du peuple et un tournant dans l’histoire politique du pays qui est alors en pleins développement économique de l’après guerre.
Le 18 avril, la veille des révolutions sud coréenne du 19 avril les étudiants de l’Université de koryo (고려대학교), à Séoul, organisèrent un sit-in devant l’Assemblée nationale. Une attaque orchestrée par des voyous soutenus par le Parti libéral causa une dizaine de blessés. Le lendemain, l’incident faisait la une des journaux. Les médias se désolidarisaient du pouvoir, rendant désormais compte en détail des manifestations étudiantes.
Syngman Rhee
Syngman Rhee (이승만) était un homme extrêmement érudit, il maîtrisait parfaitement l’anglais et militait sans relâche pour la cause coréenne à Washington durant les dernières années de la période coloniale japonaise (1910-1945).
Ce sont quelques-unes des qualités qui ont conduit les responsables du gouvernement américain à faciliter son retour dans une Corée post-libération pour en faire le politicien le plus puissant du Sud. Si les Américains pensaient que Rhee serait « leur homme » en reconnaissance de leurs largesses, ils risque de découvrir qu’en fait il n’en est rien. Rhee était profondément indépendant, de mauvaise humeur et exceptionnellement difficile à gérer. Le secrétaire d’État américain John Foster Dulles l’a qualifié de « maître de l’évasion », le président Dwight D. Eisenhower l’a qualifié de « maître chanteur », John Muccio, l’ambassadeur des États-Unis en Corée du Sud après la guerre de Corée a écrit sur la difficulté de traiter avec Rhee lorsqu’il avait l’un de ses « accès de rage bouillonnants ».
En tant que président d’un État pro-américain nouvellement créé dans le Sud, le règne de Rhee a été caractérisé par une croissance économique très lente mais forcer, une corruption financière endémique et un népotisme politique. L’opposition politique a été impitoyablement réprimée. En démontre les massacres de la Podo League, la violence de Rhee contre ses opposants, réels et imaginaires, était souvent arbitraire. Ce qui a rendu Rhee encore plus impopulaire, c’est sa revitalisation des institutions détestées de l’époque coloniale, en particulier la police nationale qui était généralement considérée comme le principal outil de la répression japonaise. Déjà âgé de 73 ans lorsqu’il a pris ses fonctions, Rhee est devenu de plus en plus déconnecté des sentiments populaires au fur et à mesure que sa présidence progressait.
Des élections présidentielles scandaleusement truquées en 1960
C’est dans ce contextes que les élections présidentielles truquées de 1960 ont suscité des réactions dramatique de la part de la jeunesse sud-coréenne. L’étincelle cruciale qui a transformé des troubles urbains en véritable révolution en Corée du sud le 19 avril est survenue dans une petite ville portuaire du sud de la péninsule. De nombreux observateurs supposent que la partie la plus rebelle de la Corée est la province de Chŏlla (첼라).
Les revendications des manifestants de la révolution du 19 avril en Corée du sud
Au cours de la Révolution d’avril, les manifestants ont exigé la démission du président Syngman Rhee et la Première République. Les manifestations ont été déclenchées par la découverte du corps d’un lycéen local qui avait été tué par la police lors de manifestations contre des élections truquées en mars. Les revendications des manifestants comprenaient de nouvelles élections, la fin de la corruption et la libération des prisonniers politiques. Le 18 avril, les manifestations se sont étendues à la capitale, Séoul, où des étudiants de l’Université de Corée ont lancé une manifestation non violente à l’ Assemblée nationale contre la violence policière et réclamé de nouvelles élections. Le 25 avril, trois cents professeurs d’université se sont joints à la manifestation et ont mené une manifestation devant le bâtiment de l’Assemblée nationale, lisant une liste de revendications, dont la plus importante était la démission du président Rhee.
Les mouvements révolutionnaire d’avril ont duré du 11 au 26 avril 1960. Les manifestations contre le président Syngman Rhee sont lancées par des groupes d’étudiants et de travailleurs dans la ville portuaire de Masan, dans le sud-est, le 11 avril 1960. Les manifestations sont déclenchées par la découverte du corps d’un lycéen local, tué par la police lors de manifestations contre des élections truquées. en mars. Les mouvements de manifestations se sont étendues à la capitale, Séoul, le 18 avril, où des étudiants de l’Université de Corée ont lancé une manifestation non violente à l’Assemblée nationale contre la violence policière et exigeant de nouvelles élections. Le 25 avril, trois cents professeurs d’université se sont joints à la manifestation et ont mené une manifestation devant le bâtiment de l’Assemblée nationale, lisant une liste de revendications, dont la plus importante était la démission du président Rhee. Les manifestations ont fait des dizaines de morts et de blessés parmi les manifestants aux mains de la police, mais ont finalement renversé le régime.
Sources
étudiant en design graphique et design industriel, passionné par la Corée sur toutes ses formes. et nous vous faisons découvrir ce pays merveilleux et sa culture chaque semaine.