La K-pop : un outil dans la diplomatie coréenne

L’utilisation du Soft Power par les politiques n’est pas un phénomène récent. Durant la guerre froide déjà, cet outil diplomatique était fortement sollicité par les Etats-Unis et l’URSS comme propagande dans la conquête spatiale ou encore dans le sport[1]. Aujourd’hui, la K-pop constitue un outil de la diplomatie coréenne et même internationale.

En Corée du Sud, l’utilisation du Soft Power est assez récente. Depuis les années 2000, le gouvernement sud-coréen s’est emparé de l’intérêt mondial autour de la Hallyu (한류 ; 韓流)[2]. Il fit cela pour exporter une nouvelle image du pays à l’international et faire croître son économie. La Hallyu regroupe plusieurs domaines culturels tels que la K-food, la K-beauty, les K-dramas ou les films. Cependant, le secteur qui semble aujourd’hui le plus utilisé par le gouvernement coréen est la K-pop. En effet, la musique populaire coréenne est devenue un outil fort dans la diplomatie coréenne internationale. Meetings entre les politiques et les artistes coréens, concert organisé en Corée du Nord ou encore discours prononcés à l’ONU et à l’UNESCO… La K-pop semble être particulièrement sollicitée dans la diplomatie, et plus particulièrement l’image et la notoriété des artistes.

Un détour aux origines de la K-pop

Tout d’abord, nous rappelons (ou nous vous apprenons!) que la K-pop est née dans les années 1990, en 1992 plus précisément, avec le groupe Seo Taiji and boys (서태지와 아이들). Il est composé de trois membres : Seo Taiji (서태지), Yang Hyun Suk (양현석) et Lee Juno (이주노). Ce groupe est à l’origine de la K-pop que nous connaissons aujourd’hui. A l’époque, les musiques retransmises à la télé étaient principalement du trot ou des balades rock. Lorsque le groupe se forme, il propose un tout nouveau style de musique. Ils dansent et se présentent avec des tenues « à l’américaine » en Corée du Sud. A leur grande surprise, le style est fortement apprécié et répété : la K-pop est née.

Après eux, une vague de groupe naît progressivement : Deux (듀스, 1993), H.O.T (에이치오티, 1996), S.E.S (에스이에스, 1997), Shinwha (신화, 1998)… Avant 1995, on compte moins de 7 groupes. Aux années 2000, on en compte presque 30 ! Ainsi, avec la K-pop, on verra aussi naître les premières agences de K-pop tel que la SM Entertainment en 1995.

Grâce notamment à l’élan de popularité des K-drama à travers l’Asie dans les années 1990, la K-pop gagne en popularité dans la région. Cette popularité débute d’abord en Chine. Elle donnera le nom d’origine pékinoise de la Hallyu (qui signifie « vague coréenne ») au phénomène.

Lorsque l’Etat coréen s’intéresse à la K-pop

En fait, l’Etat sud-coréen commence à s’intéresser à l’industrie culturelle coréenne suite à la crise financière de 1997[3]. Voyant que la Hallyu gagne en popularité en Asie, le gouvernement y voit une opportunité à saisir dans son Soft Power. Il décide de cibler l’exportation de la culture populaire coréenne pour faire croître son économie. En fait, ce choix résulte du fait que la Corée du Sud ne possède que très peu de ressources naturelles. Le pays a donc cherché à se développer sur les marchés étrangers. Pour cela, il décida de favoriser les domaines de la culture, de la technologie et des services[4]. Il n’hésitera pas non plus à largement soutenir la promotion de l’exportation de cette industrie culturelle en investissant 148,5 millions de dollars en 1999.

Au cours des 10 dernières années, la K-pop est de plus en plus utilisée comme outil de la diplomatie coréenne. Les rencontres entre des politiques sud-Coréens ou internationaux avec des artistes de K-pop sont presque devenues monnaie courante. A plusieurs reprises, des artistes K-pop ont été appelés à s’exprimer ou à performer dans le cadre des relations diplomatiques… A ses débuts, la K-pop était exclusivement utilisée par le gouvernement sud-coréen pour exporter une nouvelle image du pays à l’international. Mais aujourd’hui, l’image et la notoriété des artistes K-pop intéressent également divers organisations. Elles savent que la communauté des fans représente un public cible puisqu’elle est généralement jeune, nombreuse et mobilisée.

BTS, le groupe de K-pop majeur dans la diplomatie

Le groupe BTS aussi appelé Bangtan Boys ou Bangtan sonyeondan (방탄소년단), est possiblement le groupe de K-pop le plus sollicité dans la diplomatie et l’un des plus riches. Créé en 2013, ce groupe se compose de 7 membres alors âgés de 16 à 21 ans. Au fil des années, ils ont acquis une notoriété de renommée mondiale. En Corée comme dans le monde, l’influence du groupe apparait comme un atout majeur (ou un désavantage[5]). Pour les organisations ou les politiques, la K-pop est un outil diplomatique important. Elle leur permet d’atteindre une communauté de plusieurs millions de fans.

Visites à l’ONU

Le 24 septembre 2018 à New York, le groupe BTS devenait le premier groupe de K-pop à s’exprimer devant l’Organisation des Nations Unies (ONU). A l’occasion, ils se joignirent à la 73^e session de l’Assemblée générale. Ils étaient entourés de représentants de haute importance. En fait, si BTS avait été invité à s’exprimer à l’ONU, c’est qu’en 2018, ils aidaient l’UNICEF à promouvoir Generation Unlimited. C’est une campagne internationale visant à permettre à tous les jeunes l’accès à l’éducation ou à la formation professionnelle d’ici 2030. C’est le leader du groupe, RM, qui s’exprima sur le sujet en anglais, incitant les jeunes à s’accepter et à trouver leur voie.

Le 14 septembre 2021, l’ancien président sud-coréen Moon Jae-in avait reçu les sept membres du groupe à la Maison Bleue en Corée du Sud. A l’occasion, il donna aux artistes des passeports diplomatiques[6]. Quelques jours plus tard, ils représentaient officiellement leur pays à l’ONU en accompagnant le président sud-coréen pour la 76ème assemblée annuelle. C’est le président Moon lui-même qui les avait spécialement envoyés pour représenter « les générations futures et la culture ». A l’occasion, ils donnèrent aussi une interview avec le président Moon durant laquelle il expliqua que l’ONU était directement à l’origine de l’invitation de BTS[7].

Durant cette même interview, le président explique que l’influence mondiale du groupe de K-pop BTS profiterait à la diplomatie sud-coréenne. Aussi, il explique que le sujet de la K-pop est récurrent dans les conversations qu’il a avec d’autres dirigeants. Il explique et s’exprime envers BTS :

« Certains ont même demandé si nous pouvions inviter BTS et organiser une soirée K-pop lorsqu’ils effectuent des visites d’État. En tant que tels, vous avez été d’une grande aide sur le plan diplomatique ».

A l’occasion les membres du groupe ont même performé leur morceau Permission to dance. Le clip se déroule dans les locaux de l’ONU ainsi que dans les extérieurs. Ce fut une grande première dans un lieu au ton habituellement si sérieux et stricte.

Rencontre avec le Président américain

Aujourd’hui, BTS est devenu si influent que le président américain Joe Biden les a même invités à la Maison Blanche le 31 mai 2022. L’objectif était qu’ils s’expriment sur la hausse des violences envers la communauté asiatique survenues suite à la pandémie de la Covid-19. Une chose différente, cette fois, tous les membres purent s’exprimer et pas seulement en anglais, mais aussi en coréen ! Enfin, plus de 200 000 personnes assistèrent à la conférence en ligne. Bien évidemment, un tel engouement n’aurait été possible sans la présence du groupe.

Finalement, ils furent conviés dans le très connu Bureau ovale du président américain. Ils purent discuter de l’inclusion et la représentation des personnes asiatiques, des violences et discriminations récentes subies par la communauté… Le président ne manquera pas de se qualifier comme « un président qui vous apprécie » en s’adressant à BTS, une stratégie intéressante pour la diplomatie en utilisant la K-pop. Par ailleurs, la Maison Blanche voit en BTS des « ambassadeurs de la jeunesse, qui diffusent un message d’espoir et d’optimisme ». L’équipe de communication du président assume cette stratégie de communication visant le jeune public.

Le groupe de K-pop Red Velvet en Corée du Nord

Un fait un peu plus surprenant puisqu’en 2018, la K-pop fut utilisée comme outil dans la diplomatie entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. On invita une délégation d’artistes sud-coréens soigneusement sélectionnés pour une série de concerts se déroulant en Corée du Nord. Parmi eux, le groupe féminin très populaire à l’époque, les Red Velvet. Yeri, Irene, Seulgi, Wendy et Joy (qui ne pu se rendre en Corée du Nord pour cause de tournage) composent le groupe créé en 2014.

L’initiative vient de la Corée du Sud. Le pays souhaitait favoriser les échanges inter-coréens qui s’étaient apaisés depuis les Jeux-Olympiques d’hiver à Pyeongchang (평창군) de la même année. Deux concerts étaient prévus à l’occasion devant une audience nord-coréenne. Le premier concert se déroula le samedi 24 mars. Le deuxième se déroula le mardi suivant aux côtés d’artistes nord-coréens.

La K-pop comme outil de la diplomatie au Gala des pièces jaunes

La France aussi s’intéresse (depuis peu) à la K-pop. Il semblerait que les personnalités politiques aient compris qu’il était possible de toucher (et de plaire) un public beaucoup plus large et jeune en se rapprochant des artistes sud-coréens. De ce fait, sur les deux dernières éditions du gala, Brigitte Macron, la marraine de la campagne française des pièces jaunes[8], a décidé d’inviter des artistes K-pop à venir performer au concert annuel.

En 2023, le groupe Blackpink (블랙핑크) était invité au concert des pièces jaunes. Blackpink est un groupe de K-pop qui se compose de quatre membres : Rosé, Jennie, Jisoo et Lisa. Elles font leurs débuts en 2016. Très rapidement, elles s’imposent sur la scène musicale internationale. Aujourd’hui, Blackpink est considéré comme le second groupe de K-pop le plus populaire dans le monde. De ce fait, dans le cadre de leur participation au gala des pièces jaunes, elles ont pu rencontrer le président Emmanuel Macron. Les photos de leurs échanges ont rapidement été relayées sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, le concert qui se déroulait au Zénith de Paris fut complet en quelques heures puisque beaucoup de fans du groupe firent le déplacement pour assister à leur performance inédite.

Cette année, la K-pop était de nouveau inscrite au programme du concert des pièces jaunes. Deux artistes étaient invités : Lisa du groupe Blackpink et Stray Kids (스트레이 키즈), un groupe très populaire créé en 2018 et composé de 8 membres. Cette année, Brigitte Macron n’a pas manqué de s’afficher à de nombreuses reprises auprès de Lisa. A la fin du concert qui se déroulait à l’Accor Arena, elle est également allée saluer les membres du groupe Stray Kids. Sur les réseaux, ces échanges n’ont pas laissé les gens indifférents. Alors, certains pointent du doigt la première dame française, l’accusant d’essayer de gagner en popularité auprès du public. D’autres semblent séduits. En effet, il est assez naturel de se demander si ces invitations de plus en plus récurrentes sont une utilisation de la K-pop comme outil de la diplomatie et une stratégie de communication envers les jeunes.

Le groupe de K-pop Seventeen à l’UNESCO à Paris

Plus récemment, l’UNESCO invita le groupe de K-pop Seventeen (세븐틴) au siège parisien. Cela s’est déroulé en novembre 2023 pour le 13^e Youth Forum. Le groupe se compose de 13 membres et débute en 2015. Son succès est national et international. L’année dernière, ils ont même remporté le prix très convoité du meilleur album de l’année en Corée du Sud.

Ils ont été le premier groupe de K-pop invité par l’UNESCO au nom de la défense de l’environnement et l’éducation. La page YouTube de l’UNESCO aura connu un pic d’audience avec plus de 145 000 visionnages en direct. Avant le mini concert, les artistes discutèrent de l’importance de la nature, d’un avenir meilleur, de l’aide à son prochain… Le membre Joshua s’exprime :

« Nous espérons que nos actions à travers l’UNESCO toucheront les jeunes du monde entier, qui tentent de réaliser leurs rêves au moment même où nous parlons ».

Encore une fois, l’invitation du groupe à l’UNESCO n’est pas un hasard. La notoriété de Seventeen est un atout majeur pour l’organisation. Elle profite de sa popularité pour impacter les fans, souvent des jeunes adultes, aux sujets défendus à l’UNESCO. Enfin, comme nous l’avons déjà remarqué durant l’article, en invitant des artistes de K-pop à venir s’exprimer ou à performer sur scène, les organisations ou personnages politiques coréens et internationaux s’assurent une image attrayante et dans l’ère du temps auprès de la nouvelle génération en utilisant la K-pop comme outil de la diplomatie.

Addenda

[1] Durant la guerre froide, le Soft Power est réellement devenu un outil d’importance. Les blocs de l’Est et de l’Ouest utilisèrent cette outil de la diplomatie internationale pour promouvoir leurs idéaux et leur influence.

[2] La hallyu est un terme originaire de Pékin apparu vers les années 1998. Il désigne la vague coréenne, soit l’intérêt tout particulier envers la culture coréenne (musique, séries, nourriture…) à travers le monde.

[3] Crise asiatique financière de 1997 : cette crise économique toucha les pays de l’Asie du Sud-Est et les pays voisins à partir de juillet 1997. Elle se propagea même à d’autres pays émergents tels que la Russie, l’Argentine ou encore le Brésil.

[4] Dans la catégorie de la culture, de la technologie et des services, on inclut notamment les programmes de télévision, la musique populaire, les jeux en ligne, les films et réseaux de distributions.

[5] En effet, la K-pop peut devenir un désavantage si les fans ne vous apprécient pas ! En 2020, durant la campagne présidentielle américaine, les rumeurs courent que des fans du groupe BTS se seraient unies afin d’acheter des places pour le prochain meeting de Donald Trump dans le but de ne pas s’y rendre. En effet, le jour venu, la salle était à moitié vide.

[6] Passeports diplomatiques : ces derniers leurs permettent notamment d’exercer leurs fonctions officielles sans avoir besoin d’un visa pour voyager.

[7] Vous pouvez retrouver l’interview complet en cliquant ici ou dans nos sources.

[8] L’opération Pièces jaunes est une campagne française de solidarité menée chaque année depuis 1989 par la Fondation des Hôpitaux. Elle permet de collecter des fonds destinés à l’amélioration des conditions d’hospitalisation des enfants et des adolescents. Les fonds récoltés lors des concerts sont directement reversés à la fondation.

Bibliographie

• « À Paris, l’Unesco mise sur la K-Pop pour s’adresser aux jeunes », Culture, in Le Figaro, 15 novembre 2023
• « L’UNICEF et les chanteurs du groupe de K-Pop BTS se réjouissent du succès de la campagne LOVE MYSELF », in Nations Unies, 06 octobre 2021
• « Seventeen à Paris, quand la K-pop défrise l’Unesco », L’info en continu, in France 24, 15 novembre 2023
• « We have learned to love ourselves, so now I urge you to ‘speak yourself.’ », Statement, in UNICEF, 24 septembre 2018
• AFP, « Le groupe BTS bouscule la routine de la Maison Blanche et dénonce le racisme », in L’Express, 01 juin 2022
• ANIFTOS, Rania, « SEVENTEEN Gives Inspiring Speech on ‘Positive Change,’ Performs Medley of Hits at UNESCO Youth Forum », Music News, in Billboard, 16 novembre 2023
• B.P., « Le groupe de K-pop BTS aux Nations Unies pour encourager les jeunes à s’accepter », Musique, in BFMTV., 25 septembre 2018
• CHOI, Ji-won, « President Moon meets BTS, officially appoints them as special diplomatic envoy », in The Korea Herald, 14 septembre 2021
• JEANNIN, Marine, « Podcast : « De la K-pop aux webtoons : au-delà du succès planétaire, où va le soft power sud-coréen ? », Culture, in Asialyst, 29 septembre 2022
• JOINEAU, Benjamin, « Aux origines de la vague sud-coréenne : le cinéma sud-coréen comme soft power », in Pouvoirs, n°167, 2018, p.107-120
• KIM, Youra, « Soft Power et nationalisme culturel », in Outre-Terre, n°39, 2014, p. 331-337
• KPOPISFORCOOLKIDS, « L’histoire de la kpop – Partie I : 1ère génération 1992 à 2002 », in Kick Café, 28 janvier 2023
• LaRédaction, « Corée du Nord : et si la paix passait par la k-pop? », International, in Paris Match, 31 mars 2018
• REBILLAT, Clémentine, « En images : BTS, fiers diplomates à la tribune de l’ONU », international, in Paris Match, 20 septembre 2021
• REBILLAT, Clémentine, « Honoré par le président Moon et bientôt reçu à l’ONU, BTS obtient son passeport diplomatique », international, in Paris Match, 15 septembre 2021
• YIN, Hyun-su, « BTS’ motivational UN speech transcends race and gender identity », in The Korea Herald, 25 septembre 2028

Filmographie

• FLEMMING, Melissa, Nations Unies « BTS Shine Spotlight on the United Nations as Envoys of the President of the Republic of Korea », YouTube, 21 septembre 2021, 12min22
• FRANCE TV, « Blackpink « Shut Down » ft. Daniel Lozakovich – Le Gala des Pièces Jaunes », YouTube, 28 janvier 2023, 3min33
• FRANCE TV, « Blackpink « Pink Venom » ft. Gautier Capuçon – Le Gala des Pièces Jaunes », YouTube, 3 février 2023, 4min01
• UNESCO, « SEVENTEEN and Youth: Music performances, messages, and SEVENTEEN’s engagement with youth », YouTube, 16 novembre 2023, 1h43min05
• FRANCE TV, « LISA (Blackpink) « Lalisa » et « Money » – Le Gala des Pièces jaunes », YouTube, 27 janvier 2024, 5min44
• «FRANCE TV, « Stray Kids « Topline » et « God’s Menu » – Le Gala des Pièces jaunes »,YouTube, 27 janvier 2024, 6min17

Illustrations

• ill.1 Photo du groupe de K-pop S.E.S dans les années 1990.
• ill.2 Le groupe de K-pop Seo Taiji and boys dans les années 1990. Source : 나무위키
• ill.3 BTS lors de leur discours à l’ONU en 2018. Source : Yonhap
• ill.4 Le groupe BTS et le président sud-coréen Moon Jae-in à la Maison Bleue en Corée du Sud. 14 septembre 2021. Source : Yonhap
• ill.5 Le groupe BTS donnant un discours à la Maison Blanche le 31 mai 2022.
• ill.6 Le groupe de K-pop Blackpink aux côtés du président Emmanuel Macron, de Brigitte Macron et de Frédéric Arnault. Janvier 2023. Source : YG Entertainment
• ill.7 Le groupe Blackpink lors du Gala des pièces jaunes au Zenith de Paris en Janvier 2023.
• ill.8 Le Gala des pièces Jaunes durant la performance de Stray Kids, janvier 2024 © Juliette Lefebvre
• ill.9 Performance de Seventeen à l’UNESCO, Paris, 14 Novembre 2023. Source : Pledis Entertainment

Juliette Lefebvre

Diplômée d'une bi-licence d'Histoire-anglais depuis 2022. Étudiante en Master d'Histoire, Civilisations et Patrimoine, parcours mondes à l'Université Paris-Cité. Fascinée par le Soft-Power sud-coréen et l'histoire de Corée. Collaboratrice avec Planète Corée depuis 2024.